Noé PHILIBERT

Baignant dans la musique depuis mon enfance, j’ai d’abord appris la guitare et joué dans différents groupes professionnels et amateurs. Attiré par la composition, j’ai appris le piano en autodidacte et me suis passionné pour la MAO, ce qui m’a conduit à investir dans du matériel audio, des logiciels et des instruments de musique afin de constituer peu à peu un home studio.

En parallèle, c’est à travers le cinéma de science-fiction, et plus précisément la diversité des univers sonores qui y sont créés, que j’ai progressivement développé mon goût pour le son à l’image, et plus globalement le cinéma.

Je me suis donc orienté vers des études liant ces deux domaines. J’ai d’abord suivi une licence de Physique à l’Université Diderot Paris 7, où j’ai approfondi, entre autres, l’électronique, la physique des ondes, la programmation ainsi que l’optique classique et ondulatoire, et me suis initié aux métiers du son au cours de stages. J’ai ensuite intégré une formation en audiovisuel (Licence puis Master) au département SATIS (Sciences, Arts et Techniques de l’Image et du Son) d’Aix-Marseille Université, corrélée à des expériences pratiques en tant que perchman, chef op son, monteur son et mixeur.

J’ai achevé cette formation avec un mémoire sur l’Accord du montage son et de la composition dans lequel je me suis intéressé au lien particulier qu’entretiennent les matières sonore et musicale : Comment les échanges entre les différents corps de métiers mobilisés au cours de la post production d’un film favorisent l’homogénéité de la bande sonore ? Comment les nuances de tonalité permettent l’accentuation des émotions et l’immersion du spectateur ? Comment le jeu sur les sources sonores interroge les repères du spectateur et brouille la frontière entre le réalisme sonore de la diégèse et les éléments fictionnels du récit ?

Autant de questions qui me guident dans mon travail pour différents supports audiovisuels : films de fiction et documentaires, y compris en animation, podcasts, clips… Je conserve également un intérêt pour la scène qui se traduit notamment par du mixage live, et plus récemment, par une attirance pour la création musicale dans le spectacle vivant.